A cet effet, je crée le plus rapidement possible 20 divisions d’infanterie et je lance l’assaut.
J’accepte de conclure le pacte Molotov Von Ribbentrop et j’annexe la Pologne. Cette stratégie permet d’entrer en économie de guerre rapidement, et ce pendant quelques mois. Mais les deux avantages majeurs sont de pouvoir disposer de MP, de PP et de ressources supplémentaires, d’une part, et d’autre part, de pouvoir fortifier pendant environ 5 ans les provinces frontières à l’URSS. Cette fortification permet de dégarnir ces frontières pendant le début de Barbarossa et de pouvoir utiliser d’autres divisions à d’autres endroits, d’autant qu’elles sont protégées par un fleuve. L’IA Russe préfère donc ne pas les attaque. En outre je peux pendant un an améliorer l’infrastructure ce qui augment la mobilité de mes défenses.
Le problème de cette stratégie réside dans le risque que l’Angleterre nous déclare la guerre prématurément et nous empêche de bénéficier des doctrines que l’on reçoit lors des accords de Munich. Sur trois parties, ça ne m’est arrivé qu’une fois, et encore, j’avais déclaré la guerre au Luxembourg dès 36 également. Une fois la Pologne annexée, je consacre tous mes PP disponibles (hors ravitaillement et Biens de consommation) à la recherche jusque Avril 37.
Du côté de la diplomatie, on peut commencer à échanger des technologies avec ses futurs alliés ( l’Italie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie dans mon cas , et plus tard l’Espagne)
Il faut privilégier les doctrines dorées d’artillerie et d’infanterie, de toute façon l’IA ne construis presque jamais de chars avec ces pays.
Enfin, je recommande d’échanger le maximum de charbon sur le marché mondial, et ce jusqu’au début de la guerre.
V. 1937-début guerre
Deux priorités : garder son avance technologique au niveau terrestre, et construire entre 15 et 18 divisions blindées afin d’envahir la France.
Une petite astuce : on peut pendant cette période confier à un pays tiers, par exemple la Turquie un corps expéditionnaire comprenant la majeure partie de nos divisions.
Cela fait des économies de PP en ravitaillement. Il suffit d’en reprendre le contrôle avant les accords de Munich afin de disposer de suffisamment de divisions pour faire pression sur la République Tchèque.
Notons qu’après les accords de Munich, on peut commencer à développer les doctrines.
En janvier 37, je conseille de choisir comme ministre de l’intérieur, l’homme du peuple et le croisé idéologique en ministre des affaires étrangères (réduction du coût de l’échange de technologies).
Evidemment, il faut continuer à échanger des technologies avec ses alliés. On n’échangera les doctrines grises que lorsque nos alliés seront en guerre à nos côtés.
VI. La guerre : 1939
Personnellement je n’entre en guerre qu’après l’événement de la partition de la Tchécoslovaquie que je partage avec la Hongrie. Ensuite je déclare la guerre à la Belgique et non à la France ou l’Angleterre. De ce fait, ce sont les alliés qui me déclarent la guerre et je pense que cela entraîne de leur coté une montée de l’instabilité. Ceci dit, je ne l’ai jamais vérifié.
En général, j’envahis la Belgique et j’essaie toujours d’encercler les troupes belges à Bruxelles. Comme ça elles ne viennent pas en aide à la France. De la même façon j’encercle Paris.
La campagne de France n’est pas très dure. Toutefois elle peut s’avérer chiante par la suite si l’IA refuse Vichy et si la capitale de la France est transférée à Colmar.
Cela nous oblige à laisser des divisions pendant tout le conflit autour de l’imprenable Ligne Maginot.
Toutefois on bénéficie de plus de PP, puisque l’on occupera tout le sud de la France.
Après la conquête de la France, j’invite dans l’alliance l’Italie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie.
Je prends ensuite le contrôle de ces trois derniers pays ce qui me fait presque 60 divisions d’un niveau technologique honorable grâce aux échanges antérieurs.
Je me lance ensuite dans quelques invasions diverses : j’annexe la Suisse, la Yougoslavie, le Danemark. Puis je pupettise, la Suède pour ses ressources. Dans une partie j’ai également pupettisé la norvege.
Ceci dit, ce n’est pas utile à mon sens d’envahir la Norvège du fait qu’il faudra protéger ses cotes et que le gain en ressource ou en PP si on annexe est superflu.
En très dur, je n’ai jamais eu de problèmes de ressource de toute façon.
Par contre dans ce mode, je n’envahis par l’Angleterre car je n’ai pas assez de PP pour construire des sous marins et avions torpilleurs. En outre, prendre Londres en très dur est quasiment impossible.
Après plusieurs parties, je me suis rendu compte qu’il est indispensable de conquérir la Grèce. En effet, elle joint les alliés vers 1942, et ces derniers n’hésitent pas à débarquer la bas avec une centaine de divisions. Ce qui est très handicapant lorsque l’on lutte à l’Est.
Sur la côte Ouest, la protection des côtes nécessite de toujours construire des fortifications côtières et de placer environ 2 à 3 divisions sur celles-ci.
Je conseille également de mettre en retrait une armée de 7 mécanisées afin de repousser de gros débarquements.
VII. Barbarossa, 1940
L’aspect le plus épineux du conflit : mettre à genoux la Russie. Je conseille d’attaquer au plus tard en 41 au plus tôt en 40, et toujours au printemps. Il est en effet difficile de combattre sous les pénalités de gelée ou de blizzard (90% de pénalité !).
En général, toutes les unités roumaines, hongroises et bulgares sont regroupées sur les provinces non allemandes.
Je masse toutes mes divisions blindées à Konigsberg, et j’attaque… Lwov. En effet, l’ordinateur masse toujours ses troupes là où la concentration de force du joueur humain est la plus forte. Gràce à l’amélioration de l’infrastructure, et à la mobilité des troupes allemandes, je peux attaquer Lwov sans que le Russe ait pu y placer de nombreuses divisions.
Ensuite j’encercle jusqu’Odessa. En général, il en coûte à l’IA de 20 à 30 divisions.
Puis je tente d’encercler les provinces marécageuses.
Ensuite j’encercle la poche des états baltes. A noter qu’en normal je commence souvent par là, mais en très dur, il est très compliqué de franchir les fleuves de cette partie de l’URSS.
La première grosse ville que j’encercle, c’est Moscou.
Avec un peu de chance, l’IA va tarder à déplacer sa capitale. Dans ce cas, l’organisation des troupes russes va chuter, et la progression en territoire soviétique sera fulgurante.
Tout ceci n’est évidemment que théorie et en pratique il y a de fortes chances que le Russe place quelques contres attaques gênantes ou que les alliés débarquent là où on ne les attend pas (Qui a dit en Suède ?).
Pendant ce temps, il ne faut pas oublier de jeter un œil sur notre allié Italien qui va sans doute se faire grignoter un grand nombre de provinces et se faire éjecter de l’Afrique du nord.
En tout état de cause, si Moscou tombe, et sauf grand retournement de situation, Barbarossa doit se terminer en succès entraînant une victoire du Reich en Europe. |